Calendrier de l'avent

Association Racine Carrée

Calendrier de l'avent

Cette année, Racine Carrée a décidé d'investir la période de l'avent et son traditionnel calendrier pour vous faire découvrir, chaque jour, une nouvelle espèce du Valais. C'est une occasion rêvée d'en apprendre davantage sur notre faune et notre flore locale, tout en participant à la magie de noël de manière responsable et sans surconsommation.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver, à titre informatif, toutes les espèces que nous vous avons présentées, ainsi que leur fiche technique. Nous avons parsemé ces images d'anecdotes sur ces espèces et surtout de mesures de protection à adopter afin de prendre soin de leur préservation dans notre paysage valaisan. Nous avons aussi inclus des références si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur certaines de ces espèces.

À l'issue de ce calendrier de l'avent, nous avons beaucoup réfléchi aux mesures de protection que nous pouvions mettre en place de manière simple et à notre échelle. Par exemple, la promotion des haies indigènes ou de l'entretien différencié (que vous pouvez retrouver sur nos actions référentes), ou encore la protection des habitats de certaines espèces (comme la pose de nichoirs pour oiseaux), sont des mesures que nous avons décidé d'investir avec Racine Carrée, avec les autorités concernées et avec vous, pourquoi pas.

N'hésitez pas à y jeter un coup d'œil au calendrier pour nous ou vous donner des idées de mesures de protection à mettre en place en toute simplicité !

Merci à toutes les personnes qui nous ont suivi tout au long de ce calendrier de l'avent. Nous nous réjouissons de vous retrouver en 2023, restez connecté·e·s pour bientôt découvrir nos futures actions!

L’oreillard alpin

Plecotus macrobullaris
C'est une des 27 espèces présentes en Valais (30 en Suisse). Elle est reconnaissable à ses grandes oreilles.
Elles ne sont pas aveugles mais les espèces insectivores ont développé l'écholocation pour se diriger la nuit.

Mesures de protection :
  • Trame noire (avoir des «chemins» sans lumières la nuit)
  • Maintenir des mosaïque d'habitats diversifiés (prairies, haies, fiches, buissons...)
Pour aller plus loin : chauve-souris-valais.ch

(source photo : chauves-souris-geneve.ch)

La musaraigne du Valais

Sorex antinorii
Insectivore de la famille des Soricidés. Elle aime les milieux humides en zones montagneuses.

Elle est très proche de la musaraigne carrelet (𝘚𝘰𝘳𝘦𝘹 𝘢𝘳𝘢𝘯𝘦𝘶𝘴), d'ailleurs elles ne peuvent être identifiées que par un examen génétique.

Elle est active toute l'année, solitaire et très territoriale.

Les principales menaces sont la dégradation de ses habitats, les chats et les pesticides et polluants qu'elle ingère par le biais de ses proies.

Certaines espèces cousines sont utilisées d'ailleurs comme espèce indicatrice de pollution).

Pour aller plus loin: infofauna.ch

Source photo: konig-photo.com

Le lézard des murailles

podarcis muralis
Le lézard des murailles peut vivre au maximum 10 ans. Il aime les milieux secs et ensoleillés. On le retrouve dans des pierriers, falaises, carrières, gravières, ruines, vignoble, bordures de chemins, murs en pierres sèches.

Il n'est pas en danger en Valais mais les populations isolées du plateau sont menacées.

Mesures de protection :
  • Elimination des broussailles envahissant les versants ensoleillés
  • Maintenir les murs en pierre sèche notamment dans les vignes et aménagement de petites structures comme des tas de pierres dans les endroits bien ensoleillés
  • Utilisation restreinte de produits chimiques dans les vignobles
Pour aller plus loin : karch.ch

Source photo : © Andréas Meyer / karch.ch

La martre

Martes martes
Elle appartient à la famille des mustélidés. C'est un mammifère carnivore qui ne s'approche pas beaucoup des habitations contrairement à la fouine (Martes foina).

Elle se distingue de cette dernière par sa bavette jaune sur le poitrail, au lieu de blanche chez la fouine.

Elle met bas dans des cavités dans les arbres. Si elle est dérangée, elle peut déplacer ses petits vers un lieu plus sûre. Elle se deplace beaucoup et son territoire peut être très grand si la qualité de l'habitat est là.

L'hiver, elle trouve refuge plutôt sous des troncs d'arbres morts.

Les routes coupent de plus en plus les forêts et ses dernières doivent souvent descendre au lieu de se déplacer d'arbre en arbre ce qui peut leur être fatal.

Avec la fragmentation des forêts, les effectifs de la martre en Suisse baissent.

Pour aller plus loin : waldwissen.net(WSL)

source photo : liveScience.com

La bergeronnette des ruisseaux

motacilla cinerea
Pour rester dans le thème des cours d'eau, la Bergeronnette des ruisseaux affectionne ces milieux qui sont pourtant transformés trop souvent en dévaloirs rectilignes par l'ingénierie humaine.

Elle n'est pas menacée en Suisse.

C'est une migratrice régulière. Elle niche dans les cavités et bâtiments.

Elle peut vivre 6 ans.

Mesures de protection :
  • Donner de l'espace au cours d'eau et améliorer leur qualité
Pour aller plus loin : vogelwarte.ch

Source photo : © Mathias Schäf / vogelwarte.ch

L’écrevisse à pattes blanches

austropotamobius pallipes
Cette écrevisse indigène possède le statut de « fortement menacée ». Elle est menacée par la dégradation chimique et physique des eaux ou/et la disparition des milieux humides et la banalisation des berges des cours d'eau et des lacs, ainsi que la compétition avec les espèces non indigènes.

L'écrevisse américaine, introduites volontairement à des fins gastronomiques, est plus invasive et porteuse d'une maladie fatale pour nos espèces indigènes, l'aphanomycose ou peste de l'écrevisse.

C'est une espèce indicatrice de la qualité de nos cours et plans d'eau. La conservation à long terme de l'écrevisse à pattes représente un enjeu majeur.

Mesures de protection:
  • Maintenir la qualité des cours d'eau et plans d'eau, avec des berges variées et naturelles.
Pour aller plus loin : Plan d'action écrevisse Suisse, OFEV

Source photo : Wikipedia

Le demi-deuil

melanargia galathea
Le demi-deuil est un hôte typique des prairies fleuries dans lesquelles il s’observe parfois en grand nombre.

Ses motifs noirs et blancs sont caractéristiques.

Ses plantes hôtes sont principalement les graminées comme le brachypode des forêts (𝘣𝘳𝘢𝘤𝘩𝘺𝘱𝘰𝘥𝘪𝘶𝘮 𝘴𝘺𝘭𝘷𝘢𝘵𝘪𝘤𝘶𝘮), le brome dressé (𝘣𝘳𝘰𝘮𝘶𝘴 𝘦𝘳𝘦𝘤𝘵𝘶𝘴) ou le pâturin commun (𝘱𝘰𝘢 𝘵𝘳𝘪𝘷𝘪𝘢𝘭𝘪𝘴).

Mesures de protection:
  • Laisser des surfaces en friche
  • Aménager une toiture végétalisée
  • Aménager des chemins non revêtus
Pour aller plus loin : lepido.ch

Source photo : © Vincent Baudraz

La coronelle lisse

coronella austriaca austriaca
Ce serpent est peu connu du grand public bien qu'il était autrefois répandu. Il est parfois confondu avec la vipère et est massacré. Il est complètement inoffensif.

La coronelle lisse est très discrète et si elle est dérangée, elle se fige. Elle reste cachée par température chaude.

Elle se nourrit principalement d'autres reptiles. La coronelle est confrontée à de nombreux prédateurs, notamment les chats dans les zones d'habitations.

Aujourd'hui, on peut la trouver le long des rivières dans les alluvions caillouteux, les rives des lacs, les éboulis ou d'autres habitats anthropiques : carrières, gravières, vignobles, jardins naturels, accotements de chemin de fer, prairies sèches, terrains en friche

Mesures de protection:
  • Conserver ou créer des structures de type : murs de pierres sèches, murgiers, tas de bois, d'herbe ou de compost, etc.
  • Conservation et entretien des murs en pierre sèche dans les vignobles
  • Emploi restrictif des produits chimiques dans les vignobles (notamment pour maintenir les insectes dont dépendent les lézards, dont dépend la coronelle)
  • Favoriser les strates buissonnantes et herbacées en lisière de forêt, laisser en place les vieilles souches et les piles de vieux bois.
  • Dans les zones d'habitations où la coronelle est observée, tenir les chats à l'écart et promouvoir les milieux structurés
Pour aller plus loin : karch.ch

Source photo : © Andrea Mever

Le sonneur à ventre jaune

Bombina variegata
Il peut vivre au moins 15 ans. II se reproduit dans les petits plans d'eau tempérés, peu profonds qui s'assèchent annuellement et évite les étangs permanents avec des prédateurs déjà présents.

A cause de la perte de son habitat (assèchement des zones humides, canalisation des rivières, mécanisation de l'agriculture...), il est menacé de disparition. On le retrouve aujourd'hui principalement dans les carrières, les sites de construction ou les décharges présentant des zones humides (flaques, ornière...).

Mesures de protection :
  • Maintient de réseaux d'habitats connectés
  • Aménagement de zones humides temporaires ou prairies humides
Pour aller plus loin : karch.ch

Source photo : karch.ch

La huppe fasciée

Upupa epops
Autrefois répandue en Suisse, elle ne niche plus que dans quelques zones comme en Valais central.
On la retrouve dans les vergers et zones agricoles.

Elle se nourrit de grands insectes.

A cause de la perte de son habitat (destruction des vieux arbres, disparition de pâturages extensifs et des haies champêtres), elle est menacée et classée sur la liste rouge.

Mesures de protection:
  • Préservation du bocage (haies qui structurent les zones agricoles etc...)
  • Maintien des vieux arbres à cavités
  • Limitation des pesticides pour la survie des gros insectes
  • Pose de nichoirs
Pour aller plus loin : vogelwarte.ch

Source photo : © Ruedi Aechlimann / vogelwarte.ch

Le cincle plongeur

cinclus cinclus
Il mesure environ 20 cm et vit proche des cours d'eau à courant rapide.

C'est un passereau qui chasse en plongeant. Il se nourrit de larves de trichoptères, d'éphémères ou autres micro-invertébrés d'eau douce. Il peut vivre maximum 7 ans.

Il niche depuis la plaine jusqu'à 2'500m d'altitude.

Mesures de protection :
  • Rendre les cours d'eau enterrés ou canalisés à la nature
  • Garder des tronçon abrités des dérangements d'humains et de chiens
  • Préserver les cours d'eau des ruissellements chargés d'engrais ou de pesticides
Pour aller plus loin : birdlife.ch(animal de l'année 2017)

Source photo : Werner Scheuber / birdlife.ch

La centaurée du Valais

centaurea valesiaca (dc.) jord.
Elle appartient à la famille des Asteracées. On la trouve dans les prairies sèches, les pinèdes, les rocailles.

Sa période de floraison est de juillet à septembre.

Elle est classée comme potentiellement menacée, par les pertes de son habitat (extension du domaine bâti, vignobles) et son aire de distribution est restreinte.

En Suisse elle est présente essentiellement en Valais.

Mesures de protection:
  • Maintenir et protéger les pelouses steppiques en Valais
Pour aller plus loin : infoflora.ch

Source photo : © Konrad Lauber/ infoflora.ch

Le bulbocode du printemps

bulbocodium vernum
Cette plante de la famille des Colchicacés est emblématique du Valais.

Elle fleurit pendant peu de temps juste après la fonte des neiges sur des versants ensoleillés.

Elle est classées comme potentiellement menacée (NT).

Pour aller plus loin : infoflora.ch

Source photo : SFNP

Le lucane cerf-volant

lucanus cervus
C'est le plus grand des coléoptères.

Les mâles possèdent une paire de mandibules de très grande taille qui ne sert pas l’absorption de nourriture. Les femelles n'en possèdent pas et il est plus difficile de les identifier.

Malgré leur aspect impressionnant, les lucanes sont inoffensifs.

Son habitat de prédilection sont les vieilles chênaies avec un certain nombre de proportion de bois mort. Ses habitats se situent souvent dans les zones exposées au sud.

On observe les lucanes de début juin à mi-août environ. Ils sont actifs dans la pénombre et commencent à voler seulement quand la nuit tombe.

Il est fortement menacé et est protégé au niveau européen. Son recul est lié à la destruction de son habitat à cause d'une foresterie trop intensive. Depuis que les forestiers laissent de nouveau à terre un plus grand nombre de souches et de troncs morts dans les forêts, et épargnent les vieux chênes, on observe une lente récupération des populations. Cette tendance pourrait s’inverser à nouveau à cause d'une exploitation pour le bois-énergie.

Mesures de protection:
  • Laisser sur place le bois mort.
  • Conserver de vieux chênes ou d'autres feuillus ou vieux arbres fruitiers.
Pour aller plus loin : wsl.ch

Source photo : © T. Reich WSL

Le tarier des prés

saxicola rubetra
C'est un passereaux de petite taille. II vit dans les prairies de fauche et pâturages extensifs riches en espèces.

Il se nourrit d'insectes et d’araignées. Il construit son nid au sol dans des touffes d'herbe.

Dans le passé, les prés n'étaient pas fauchés avant mi-juin, après l'envol des jeunes tariers. Aujourd'hui, la fenaison a parfois déjà lieu avant et les nids construits au sol sont détruits. En plus de d'un fauchage précoce, d'une couverture végétales plus dense et moins structurée, l'embuissonnement et le reboisement spontané suite à l'abandon de l'exploitation agricole est aussi une cause du recul de la population. Il est classé comme vulnérable et fait partie de programme de conservation en Suisse.

Mesures de protection:
  • Maintien et promotion d'un paysage agricole extensif et structuré.
  • Lutte contre l'embroussaillement et la fermeture de milieux de valeur par la forêt.
Pour aller plus loin : vogelwarte.ch

Source photo : © René Dumoulin

Le muscardin

muscardinus avellanarius
Comme le lérot, le lérotin et le loir, c'est un rongeur de la famille des gliridés.

On ignore son aire de répartition en Suisse mais on peut le retrouver dans les zones de faible altitude des vallées alpines. C'est une espèce protégée dans toute la Suisse.

Il fait des réserves de graines, noisettes et glands en automne pour passer l'hiver dans un nid proche du sol.

Mesures de protection:
  • Haies indigènes
  • Lisières de forêt étagées
  • Habitats connectés
Pour aller plus loin : Pronatura.ch : sur la piste du Muscardin

Source photo : © H. Tinguy

L'éphèdre de Suisse

Ephedra helvetica
Espèce menacée de la famille des Ephedraceae. En Suisse, on ne la retrouve qu'en Valais central. C'est une espèce typique des pelouses steppiques.

Mesures de protection :
  • Prévenir la conversions des steppes et pelouses arides en vignobles (inversement ?)
  • Débroussailler pour limiter la concurrence dans les pelouses steppiques.
  • Renoncer aux herbicides
  • Etablir des zones de protection où les populations existent encore.
Pour aller plus loin : infoflora.ch

Source photo : infoflora.ch

L'abeille charpentière

xulocopa violacea
Aussi appelée bourdon noir, elle appartient à l'ordre des hyménoptères.

On la retrouve dans les prés-vergers, les jardins ou les lisières de forêts.

Elle vit en solitaire. Elle fait ses galeries de nidification dans du bois mort sec, exposé au soleil. On peut donc la retrouver dans des piquets en bois ou des poutres.

Mesures de protection :
  • Laisser le bois mort dans les jardins, les vergers, prés ou lisières de forêts
  • Tolérer les trous creusés dans les poutres et pieux
Pour aller plus loin : Connaitre et protéger les abeilles sauvages du Valais, SFP, Etat du Valais, 2014 (pdf)

Source photo : © Jean-Pierre Bonjour/ uncailloudanslachaussure.ch

Les collemboles

Ce n'est pas une espèce mais une classe comprenant des milliers d'espèces différentes (actuellement 8'600 décrites).

IIs régulent les microorganismes du sol (bactéries et champignons). Ils jouent un rôle majeur dans la décomposition de la matière organique et le recyclage des nutriments, notamment en régulant les microorganismes du sol (bactéries et champignons).

On en trouve de 10'000 à 100'000 dans un mètre carré de sol.

Ils sont très sensibles aux polluants du sol (métaux lourds, pesticides, hydrocarbures…) mais aussi à la compaction des sols et bien sûr à leur destruction provoquée par l'urbanisation.

Mesures de protection :
  • Protéger nos sols en limitant l'urbanisation, la pollution (pesticides, fertilisants en excès...) et la compaction des sols.
Pour aller plus loin : Frans Janssens/ collembola.org

Source photo : © Sandrine Salomon

La loche franche

barbatula barbatula
C'es une espèce de poissons benthiques d'eau douce. C'est un poisson discret qui ne s'active que la nuit.

On la retrouve au fond des cours d'eau et des lacs. Elle se nourrit de petits organismes benthiques.

Elle est classée comme potentiellement menacée (NT) en Suisse car ses effectifs ont parfois montré un fort déclin localement, mais elle est encore très répandue.

Mesures de protection :
  • Donner de l'espace au cours d'eau et améliorer leur qualité
  • Assurer un débit d'eau permanent et suffisant dans les cours d'eau
  • Diminuer les obstacles (seuils...) qui entravent la libre circulation des poissons
Pour aller plus loin : species.infofauna.ch

Source photo : fishpedia.fr

Le petit duc scops

otus scops
Le petit duc scops possède un chant doux et reconnaissable, ressemblant à une note de flûte.

C'est un des plus petits rapaces nocturnes, mesurant la taille d'un merle.

Son espèce est classée comme en danger en Suisse et on ne retrouve plus que quelques individus en Valais, laissant peu d'espoir pour un maintien durable.

II souffre de la destruction des vergers à haute tige qu'il habite, ainsi que de la disparition des grands coléoptères, papillons et sauterelles dont il se nourrit.

Mesures de protection:
  • Exploitation extensive des prairies et mode d'exploitation qui favorise l'offre en insectes comme la mise en place de banches herbeuses servant de refuge aux insectes et autres animaux durant la fauche.
Pour aller plus loin : vogelwarte.ch

Source photo : © Imran Shah / instinct-animal.fr

Le lérot

eliomys quercinus
C'est un rongeur nocturne de la famille des gliridés. Son aire de répartition se situe en forêt vers 1400 m.

On le retrouve dans du bois mort, des cavités dans les arbres ou zones rocheuses. On le retrouvait aussi dans les paysages ruraux diversifiés il y a quelques décénies mais avec l'intensification de l'agriculture, on ne le retrouve pratiquement plus qu'en forêt.

Il a la faculté de détacher sa queue de son corps si un prédateur l'attrape ce qui peut parfois le sauver.

Il hiberne l'hiver.

En Suisse, sa population est en recul même si on ignore la raison exacte, la rarification de ses habitats joue un rôle.

Mesures de protection:
  • Laisser du bois morts et conserver de vieux arbres.
  • Mettre en place une diversité d'habitats dans le monde rural.
Pour aller plus loin : Pronatura animal de l'année 2022

Source photo : © Jean-François Noblet

L'épeire diadème

araneus diadematus
Elle vit dans les prairies, les champs, les jardins et à la lisière des forêts. Elle passe l'hiver dans le sol.

Elle est connue pour faire de grandes toiles proportionnellement à sa taille (environ 11 mm). II faut moins d'une heure à cette araignée pour construire une toile, qui nécessite environ 20 mètres de fil de soie.

Elle est très peu agressive et s'il lui arrive occasionnellement de mordre un humain, la morsure ne fait pas plus d'effet qu'une piqure de moustique.

En raison de la baisse des populations d'insectes, dont les araignées se nourrissent, la densité de population des araignées en Suisse a également baissé de manière alarmante.

A leur tour, elles constituent une importante source de nourriture pour de nombreux animaux comme les oiseaux.

Mesures de protection:
  • Laisser des zones non fauchées qui servent de zones refuges pour les insectes, notamment en bordure de route
  • Mettre en place un entretien différencié des surfaces vertes dans les villages et villes
  • Limiter les herbicides et pesticides
  • Mettre en place des haies et prairies indigènes dans les jardins
  • Diversifier les habitats : jachères, prairies fleuries ou bordures de champs, haies et bosquets
Pour aller plus loin : infospecies.ch

Source photo : pandaclub.ch

Le bruant jaune

emberiza citrinella
Il mesure entre 15 et 20 cm. Il vit dans les paysages ruraux riches en haies basses et buissons épineux. Il se nourrit d'insectes et de graines.

Il n'est pas menacé en Suisse mais il a vu son habitat se restreindre avec les remaniements parcellaires, faisant disparaître les haies et structures qui séparaient les parcelles.

Mesures de protection:
  • Maintien et la promotion d'un paysage agricole extensif et structure.
  • Lutte contre la fermeture de milieux de valeur par la forêt.
  • Mise en place de haies indigènes
Pour aller plus loin : vogelwarte.ch

Source photo : © Marcel Burkhardt
Recherche